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Les hélicoptères canadiens devront s'adapter aux changements - PC

Yrys

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Les hélicoptères canadiens devront s'adapter aux changements

Après avoir charrié des dizaines de tonnes de matériel et des milliers de soldats au cours des trois
derniers mois, le groupe d'hélicoptères canadiens posté à Kandahar devra maintenant s'adapter à
l'arrivée massive des renforts américains.

Le commandant de la 1ère Escadre aérienne du Canada à l'aérodrome de Kandahar, Christopher
Coates, avoue qu'il n'aurait «même pas cru», il y a quelques mois, à l'opération logistique aérienne
réalisée dernièrement dans un si bref laps de temps: assurer la relève des effectifs sur les bases
avancées et l'acheminement de leur matériel, grâce aux nouveaux hélicoptères de transport Chinook
et à leurs escortes de Griffon. Au cours de trois derniers mois, mais en particulier durant les huit
dernières semaines, les six Chinook ont transporté plus de 3000 passagers et près de 170 000 livres
d'équipement, tandis que les huit Griffon ont pour leur part acheminé plus de 880 passagers et 13 500
livres de matériel, facilitant ainsi le déploiement du Royal 22e Régiment de Valcartier.

«C'est ahurissant, le Chinook est un atout incroyable dans ce théâtre d'opérations», a commenté
le colonel Coates, sur le tarmac de l'aérodrome de Kandahar, dans un point de presse, lundi
après-midi. «Le nombre de mouvements, le nombre de véhicules (qui ont pu ainsi être) retirés de
la route, c'est phénoménal!» a-t-il ajouté.

En d'autres mots, ces transports aériens ont peut-être sauvé des vies, puisque les troupes en
circulation dans les airs, plutôt que sur les routes, n'ont pas été exposées aux risques des bombes
artisanales qui ont causé la quasi totalité des pertes canadiennes en Afghanistan.

Avant l'arrivée des équipages des six Chinook et des huit Griffon d'escorte il y a trois ou quatre mois,
les militaires canadiens devaient compter sur les moyens aériens d'autres armées alliées,
principalement ceux des Américains, des Néerlandais et des Britanniques. L'ajout de ce support aérien
a doublé la capacité du commandement de la région sud et va dans le sens d'une recommandation du
rapport Manley commandé par le gouvernement Harper, qui soulignait que les Forces canadiennes
dépendaient trop de l'appui aérien de leurs alliés.

«Cela a fait toute la différence, a fait remarquer le commandant. (L'apport de la 1ère Escadre
aérienne) a donné aux commandants la flexibilité nécessaire pour leur permettre de faire le travail
qu'ils doivent faire sur le terrain.»

Au début, les équipages ont ressenti un peu de surménage, de même que les appareils, a admis le
colonel Coates, mais ils ont apparemment rapidement pris leur rythme de croisière. Une fois la
rotation des troupes terminée, toutefois, l'Escadre devra maintenant se concentrer sur les
changements à venir sur le front, au dire de son chef.

En effet, il faudra déjà repenser l'action de l'Escadre, en raison de l'arrivée massive de renforts
américains annoncée au cours des derniers mois, entre autres de la 82e Brigade de combat aérien
de l'armée américaine et de ses hélicoptères, dont plusieurs seront vraisemblablement déployés à
Kandahar.

«Comment nous intégrons-nous aux nouvelles exigences sur le terrain? Où seront requis nos
hélicoptères (...) pour le grand avantage de nos troupes? Nous nous concentrerons là-dessus.
Comment nous réorientons-nous pendant que le théâtre d'opérations absorbe cet accroissement
important de nos capacités?»

Il a ajouté que des moyens supplémentaires seraient bien appréciés, que la demande dépasse
toujours l'offre, et qu'il y a toujours eu un «appétit insatiable» pour le support aérien dans toutes
les opérations auxquelles il a participé, a confié l'ancien de la Bosnie. «Si nous pouvions nous le
permettre, si nous disposions de plus d'équipages et de personnel d'entretien, nous pourrions avoir
plus de Chinook et ils voleraient constamment. Mais nous devons établir des priorités en fonction
de nos ressources et c'est ce que nous faisons.»
 
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