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Presse Canadienne: http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2006/12/20061213-211653.html
En dépit des doutes exprimés par certains de ses alliés, le gouvernement fédéral contribuera une somme additionnelle de 500 millions $ au développement final du Joint Strike Fighter (JSF), un avion furtif qui devrait remplacer les chasseurs CF-18 vieillissants du Canada.
Un protocole d'entente a été signé en catimini plus tôt cette semaine par le Pentagone et le ministère canadien de la Défense, au moment où un rapport du parlement australien remettait en question la pertinence de ce programme international.
Le ministre adjoint de la Défense, Ward Elcock, a paraphé l'entente au nom du Canada, engageant le gouvernement fédéral à continuer à financer la recherche et le développement de cet appareil sophistiqué.
L'entente détaille aussi l'intention du Canada d'acheter jusqu'à 80 de ces nouveaux avions, baptisés F-35, quand les CF-18 -qui ont récemment fait l'objet d'une cure de rajeunissement- seront finalement envoyés à la ferraille en 2017.
«Nous sommes convaincus que le (nouvel) appareil sera une merveille technologique, a déclaré Michael Slack, le responsable du projet au ministère de la Défense.»
Mais le rapport préparé par le parlement australien jette un regard beaucoup plus critique sur le projet.
«Plusieurs questions demeurent concernant la sagesse de s'impliquer dans le programme JSF aussi tôt dans son développement», souligne le document.
Le gouvernement australien se demande notamment si le coût éventuel de l'appareil en fait un bon investissement, si les progrès rapides des systèmes sans pilote ne risquent pas de le rendre obsolète avant sa mise en service et si tous les partenaires actuellement impliqués le demeureront.
En plus du Canada, qui s'est joint à ce programme en 2001, les États-Unis, l'Australie, la Norvège, le Danemark, les Pays-Bas, l'Italie, la Turquie et le Royaume-Uni y participent aussi.
La contribution de 500 millions $ d'Ottawa s'ajoute aux 160 millions $ déjà versés au projet. Ottawa devra ensuite dépenser jusqu'à 63 millions $ par appareil pour se les procurer.
M. Slack affirme toutefois que l'entente signée plus tôt cette semaine n'oblige pas le Canada à acheter le nouvel avion, mais lui garantit de pouvoir le faire s'il le désire.
L'entente garantit aussi aux entreprises canadiennes un accès aux contrats qui sont octroyés par le principal maître d'oeuvre, la firme américaine Lockheed Martin. A ce jour, 54 compagnies canadiennes ont décroché 154 contrats d'une valeur totale de 157 millions $.
En dépit des doutes exprimés par certains de ses alliés, le gouvernement fédéral contribuera une somme additionnelle de 500 millions $ au développement final du Joint Strike Fighter (JSF), un avion furtif qui devrait remplacer les chasseurs CF-18 vieillissants du Canada.
Un protocole d'entente a été signé en catimini plus tôt cette semaine par le Pentagone et le ministère canadien de la Défense, au moment où un rapport du parlement australien remettait en question la pertinence de ce programme international.
Le ministre adjoint de la Défense, Ward Elcock, a paraphé l'entente au nom du Canada, engageant le gouvernement fédéral à continuer à financer la recherche et le développement de cet appareil sophistiqué.
L'entente détaille aussi l'intention du Canada d'acheter jusqu'à 80 de ces nouveaux avions, baptisés F-35, quand les CF-18 -qui ont récemment fait l'objet d'une cure de rajeunissement- seront finalement envoyés à la ferraille en 2017.
«Nous sommes convaincus que le (nouvel) appareil sera une merveille technologique, a déclaré Michael Slack, le responsable du projet au ministère de la Défense.»
Mais le rapport préparé par le parlement australien jette un regard beaucoup plus critique sur le projet.
«Plusieurs questions demeurent concernant la sagesse de s'impliquer dans le programme JSF aussi tôt dans son développement», souligne le document.
Le gouvernement australien se demande notamment si le coût éventuel de l'appareil en fait un bon investissement, si les progrès rapides des systèmes sans pilote ne risquent pas de le rendre obsolète avant sa mise en service et si tous les partenaires actuellement impliqués le demeureront.
En plus du Canada, qui s'est joint à ce programme en 2001, les États-Unis, l'Australie, la Norvège, le Danemark, les Pays-Bas, l'Italie, la Turquie et le Royaume-Uni y participent aussi.
La contribution de 500 millions $ d'Ottawa s'ajoute aux 160 millions $ déjà versés au projet. Ottawa devra ensuite dépenser jusqu'à 63 millions $ par appareil pour se les procurer.
M. Slack affirme toutefois que l'entente signée plus tôt cette semaine n'oblige pas le Canada à acheter le nouvel avion, mais lui garantit de pouvoir le faire s'il le désire.
L'entente garantit aussi aux entreprises canadiennes un accès aux contrats qui sont octroyés par le principal maître d'oeuvre, la firme américaine Lockheed Martin. A ce jour, 54 compagnies canadiennes ont décroché 154 contrats d'une valeur totale de 157 millions $.