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Stress post-traumatique: l'ombudsman de l'armée constate peu de progrès - PC

Yrys

Army.ca Veteran
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Stress post-traumatique: l'ombudsman de l'armée constate peu de progrès, La Presse Canadienne

OTTAWA - Un rapport de l'ombudsman des Forces canadiennes fait ressortir des lacunes
dans le dépistage et le traitement du syndrome de stress post-traumatique chez les militaires.
Ce rapport obtenu par La Presse Canadienne révèle que 31 recommandations formulées en
2002 dans un rapport à ce sujet n'ont pas été appliquées.

L'ombudsman Mary McFadyen estime qu'il faut apporter des changements pour éviter que
des militaires souffrant de maladies liées au stress ne passent entre les mailles. Mme
McFadyen affirme que la confusion et des divergences persistent et que les progrès tardent
à venir. Elle déplore également l'incapacité de l'armée à établir une base de données
centralisée qui reflète fidèlement le nombre de militaires qui souffrent du syndrome
de stress post-traumatique.



Autre article (RC) : Traitement incomplet du stress post-traumatique

Conclusion des enquêteurs:

Les militaires qui souffrent de traumatismes liés au stress opérationnel ne sont pas diagnostiqués
et soignés de façon à pouvoir demeurer des membres actifs de la société canadienne, que ce soit
dans les forces armées ou en tant que civil.


Rapport de l'ombudsman


Voir aussi le thread en anglais
: Too many stressed soldiers slip through cracks: report by the military ombudsman
 
J'imagine que ça sera toujours une lutte.

Certains coroner font des recommandations au civil qui ne sont jamais pris en compte jusqu'à ce qu'une tragédie ne survienne.

Espérons simplement que certains dirigeants ouvriront les yeux et effectueront les changements demandés par l'ombudsman pour éviter tout type de tragédie future.
 
Stress opérationnel
Nos soldats ne sont pas bien soignés
Mise à jour : 17/12/2008
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/national/archives/2008/12/20081217-130945.html


Normand Rhéaume

Des militaires canadiens souffrant de traumatismes psychologiques à la suite de leur séjour en Afghanistan ne sont toujours pas soignés adéquatement, révèle l'ombudsman de la Défense nationale et des Forces canadiennes, Mary McFadyen.

Dans un rapport spécial, l'ombudsman constate que, six ans après avoir fait part de graves lacunes dans le système de soins, les militaires qui souffrent de traumatismes liés au stress opérationnel ne sont pas diagnostiqués et soignés de façon à pouvoir demeurer des membres actifs de la société canadienne.

Cette conclusion repose sur une enquête réalisée auprès de 360 personnes, y compris des militaires actifs et à la retraite qui souffrent de troubles de santé mentale. «Pour les personnes qui passent à travers les mailles du système, les conséquences sont souvent dévastatrices et durables», explique Mme McFadyen.

Depuis le début de la mission en Afghanistan, l’intensité des combats a fortement augmenté et un nombre considérable de soldats canadiens reviennent au pays avec des problèmes de santé mentale.

L’ombudsman croit que la mise en place d’un solide système de dépistage, de prévention et de traitement du syndrome de stress post-traumatique est encore plus nécessaire aujourd’hui qu’en 2002.

Les traumatismes liés au stress opérationnel ont des conséquences dramatiques sur les familles des militaires et rien ne leur garantit un accès aux soins et aux traitements médicaux dont elles ont besoin.

Dans une étude spécifique à la base militaire de Petawawa, en Ontario, les enquêteurs ont constaté que les soins étaient insuffisants et que les francophones ne pouvaient se faire traiter dans leur langue.

 
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